L'endormie

La floraison des cerisiers du Japon est prise très au sérieux par les habitants : impossible d’échapper à la coutume « Hana yori dango », soit « les pâtisseries plutôt que les fleurs », pour souligner l’importance gastronomique de l’événement. C’est pourquoi les Japonais ont pris pour habitude de pique-niquer (en grande pompe) sous les cerisiers en fleurs. Et parfois, les places sont chères !

Familial et amical, le hanami est aussi un rituel social avec ses règles et sa hiérarchie. Généralement, ce sont les plus jeunes du groupe (les kohai) qui arrivent tôt le matin pour déposer la bâche en plastique sur l’herbe, garder les places et attendre l’arrivée de leur aînés (les sempai).

L’arrivée du hanami s’accompagne aussi d’un engouement général et d’un goût prononcé pour les pâtisseries, gâteaux, cafés et autres boissons aromatisées à la fleur de sakura. Tout le pays ne vit plus que pour cet événement, qui est un des marqueurs importants qui rythme l’année et les saisons au Japon.

Source  : Japan Experience

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Dans son cocon bien lové au creux de l'arbre, elle sommeille et rêve.

Inspiration:

L’endormie est lovée dans un cocon de fine toile d’araignée. Elle rêve et par ses cheveux ses rêves s’écoulent vers la réalité. C’est aussi l’attente, l’état de nymphe, la transformation, dont l’espoir réside dans le rêve.

Accrochée à l’arbre fruitier, cette jeune fille attend son heure pour paraître. Comme la rose du Petit Prince (chapitre VIII), qui prend son temps et naîtra avec le soleil mais point d’orgueil ici, juste une promesse que le caché et le secret seront dévoilés.

La sécurité peut-être aussi.

Protégée dans l’arbre, symbole de protection, il n’est pas stérile puisque c’est un caféier, encore une transformation, une métamorphose. La toile qui maintient le cocon fermé est solide et fragile à la fois, une dentelle, l’endormie n’est donc pas prisonnière et peut rêver en sécurité. Ce cocon n’est toutefois pas hermétique, il laisse s’écouler les cheveux tel une cascade, c’est les rêves à vous d’imaginer si c’est un ruisseau de montagne ou une chute d’eau grondante. Imaginez la nature des rêves et ce que le secret du cocon dévoile!

Physalice, Sandra Vuagniaux Peinture numérique
Physalice, Sandra Vuagniaux Peinture numérique

Réalisation:

logiciel : Illustrator / Photoshop

Impression : numérique, encres solvants, Roland Versacam sur bâche toilée

Dimension : 40x50cm

Support : Gainage sur cadre en bois

Toutes mes oeuvres sont des pièces uniques, jamais je ne referais le même tableau.

Format tableau               CHF 500.-

Format carte postale     CHF 2.-

Lot 13 cartes postales exposition Hanami          CHF 20.-

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